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AU TEMPS DES LONGUEIL-BELLEFORIERE DE SOYECOURT
Avec la prise de possession de la fieffée ferme par René de Longueil, le seigneur se rapproche géographiquement de son fief d’Aigremont. En effet, après avoir atteint au fait de sa carrière la fonction de surintendant des Finances, il préfère se retirer à partir de 1642 dans sa seigneurie de Maisons, alors disait-il « qu’après avoir fait sa fortune, il allait faire la fortune du royaume. » Marié depuis le 29 août 1630 avec Madeleine Boulenc de Crèvecoeur, elle-même bien dotée, il a cinq enfants légitimes dont trois atteignent l’âge adulte. Veuf en 1636, il hérite entre autres de la seigneurie de Wideville ; avec sa fortune, il entreprend la construction du nouveau château de Maisons, en utilisant François Mansart comme architecte. Il agrandit considérablement son domaine qui est élevé en marquisat en 1658. Il devient Seigneur de Poissy, de Saint-James, mais il est également, depuis 1645, gouverneur de Saint-Germain-en-Laye et de Versailles. Il dirige en fait le Pincerais et ses environs. En outre, il obtient pour son fils Guillaume, l’abbaye de Conches et le prieuré d’Hennemont. Au décès de Guillaume, c’est René, fils naturel du marquis de Longueil, curé de Colombes, qui lui succède en tant que prieur commendataire d’Hennemont. C’est ainsi que j’ai pu trouver de nombreux actes concernant les lieux énumérés dans les minutes des notaires successifs de Maisons (Me Bertin et Montaudoin).
A titre d’information, il n’est pas inintéressant de citer les détenteurs du fief à compter du décès de René de Longueil le 1er septembre 1677, bien que leur action directe ne se soit pas fait sentir à Aigremont.
Jean de LONGUEIL (6/11/1625
– 10/04/1705)x 29/06/1652 Louise de FIEUBET
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Claude de LONGUEIL (12/06/1668
– 22/08/1715)2e x 27/02/1698 Marie Charlotte de VARANGEVILLE
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Jean René de LONGUEIL (14/07/1699
– 13/09/1731)Ami de VOLTAIRE
2e x 11/08/1728 Marie Louise BAUYN d’ANGERVILLIERS
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René Prosper de LONGUEIL (17/03/1731
– 21/10/1732)
A la mort de ce nourrisson, c’est la cousine germaine de son grand-père Marie Renée de Belleforière, marquise de Soyecourt, veuve Seiglières, qui lui succède. Elle-même, à son décès, laisse trois petits-fils avec des clauses de succession d’une complexité telle que lors de la tentative de vente du marquisat de Maisons au comte d’Artois en 1777, celui-ci devra renoncer à l’acquisition.
En 1791, décèdent successivement Louis Arnaud en septembre et Antoine Charles en décembre. Le troisième, Joachim Charles de Seiglières est guillotiné le 23/07/1794. C’est ainsi que les biens du condamné sont saisis et vendus comme biens nationaux .